Il est aussi difficile d'assumer le regard des autres qui ne comprennent pas toujours les souffrances physiques parce qu'elles ne sont pas visibles.

Quant à mon emploi du temps, il n'est pas mal : je travaille surtout le matin (parce que mon compagnon peut me déposer au collège et parce que l'après-midi je dois me reposer les muscles, aller chez le kiné ) ; néanmoins, je suis obligée de travailler toute la journée le mardi, ce qui est très fatiguant!

Le personnel du collège est très aimable avec moi et m'aide en cas de besoin, les élèves aussi d'ailleurs (je les trouve super, comme quoi les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas ceux qu'on décrit trop souvent comme des personnes sans éducation et savoir-vivre)

Je tiens à faire une remarque qui sort du contexte de l'Education nationale. Comme une autre personne qui a témoigné sur le site,  la Cotorep m'a refusé à deux reprises la carte GIC sous prétexte que mon taux d'invalidité se situe entre 50% et 79% alors qu'il faut atteindre 80% d'invalidité pour obtenir cette carte. Ce qui est scandaleux puisque j'ai des soucis de mobilité.